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– L’Express “le jeûne, une cure de détox naturelle”

Par Olivier Faure

Jeûne et randonnée, le duo qui séduit de plus en plus de Français.

Régénérer l’organisme, apprendre à mieux se nourrir… La diète pourrait être un bon outil de prévention. L’Express a testé une formule cure et randonnée.

Au premier repas sauté, on se demande ce qu’on est venu faire dans cette galère. “Ne vous inquiétez pas, la sensation de faim va s’estomper”, rassure Abigaelle Penalba, animatrice de ce stage très particulier. Bof. Et le pire, c’est qu’il faut marcher! De trois à quatre heures par jour, “pour s’oxygéner et maintenir sa masse musculaire”.

Dès 10 heures, donc, on sillonne la forêt de Rambouillet (Yvelines). Dans le sac, pas de saucisson, pas de brioches. Mais 1 litre d’eau coupée de 20 cl de jus de fruit. “Pour son sucre… et surtout pour le moral”, confesse l’animatrice. Régine, 54 ans, et Claudine, 68, venues pour soigner leur cholestérol, fatiguent. Avant les montées, elles ne cracheraient pas sur un jambon-beurre. La pause déjeuner, justement, se résume à quelques lampées d’eau aromatisée.

Mais, déjà, le jeûneur commence à se rendre compte d’une chose: il n’a pas si faim que cela. Et c’est plutôt le mental qui souffre que l’estomac. Car ce qui manque le plus, c’est de se mettre à table et de manger pour le plaisir. Le corps, lui, se débrouille bien sans ça. “Il puise son carburant dans les réserves de l’organisme”, explique Abigaelle Penalba.

Jeûner pour apprendre à se nourrir sans excès

Au retour de la randonnée, repos et “cours” sur le bien-manger. Car le jeûne vise non à vous dégoûter de la nourriture, mais à vous apprendre à vous nourrir, sans excès. En début de soirée vient – enfin – l’heure du bouillon. Des légumes cuits dans beaucoup d’eau, mixés et filtrés, dont on boit le jus. Le premier jour, on en écluse quatre bols. Le dernier, un seul suffit.

Le jeûne, pratiqué depuis toujours par les grandes religions, est la tendance du moment. L’an dernier, la Fédération Jeûne et randonnée a recensé environ 4000 adeptes et elle compte aujourd’hui 17 centres, pour 6 en 2004. De nombreux chercheurs s’intéressent aux effets de la diète volontaire, sur le cancer notamment mais aussi sur les problèmes cardio-vasculaires, le diabète, le cholestérol, ou l’hypertension…

Les premières études remontent à la fin du XIXe siècle mais, les scientifiques n’ayant pas encore déterminé la façon dont l’organisme réagit à cette privation de nourriture, nul n’est encore en mesure de préciser dans quelles conditions elle peut se pratiquer sans danger.

Aussi le jeûne dit “thérapeutique” est-il interdit en France, contrairement à de nombreux pays européens comme l’Allemagne. En prévention, il aurait des effets notables, d’après ses partisans. “Pour un jeûne d’une semaine, on jouit d’un état de forme et de bien-être général durant les quatre à six mois qui suivent, affirme Abigaelle Penalba. Pendant un jeûne, le corps élimine les surplus, ce qui rééquilibre la composition des liquides cellulaires. L’organisme est comme purifié.” Une bonne cure de “détox“, en somme, sans potions miracle.

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